Ok, je comprend
Quand tu parle des qualités d'expositions du boîtier c'est l'évolution du posemètre et de son système multizone
qui a partir de ses lectures de luminosité analyse la scène et l'interprète a partir de milliers de cas de figures.
Ont est quand même à des lunes de notre bonne vieille cellule CDS qui ne se contentait que d'évaluer globalement
la lumière réfléchi et d'en faire un gris moyen (zone 5 - 18%).
Étant dans la même tranche d'âge ont se souvient de cette vénérable époque où ont devait nous même reconnaître
et évaluer la compensation nécessaire au contre jour que tu cite en exemple ou bien a un paysage enneigé qui
"éblouissait" le posemètre et sous exposait la scène ou bien a contrario un chanteur sur scène sur fond noir qui
devenait complètement blasté!
Si on fesait du négatif le lab pouvait rattraper dans une certaine mesure nos erreurs d'exposition mais en diapositive
sa ne pardonnait pas d'où la bonne vieille expression "WYSIWYG" (what you see is what you get) et tout cela sans
avoir la chance de vérifier cela avec un écran de suite après le déclenchement
Toujours à cette époque les seules commandes de notre boîtier pour contrôler l'exposition étaient le diaphragme
et la vitesse d'obturation que l'ont devait modifier "séparément" selon la position de l'indicateur +/- du posemètre,
compte tenu du fait que les ASA (ancienne appelletion des ISO) demeurait fixe car tributaire de la pellicule dans l'appareil!
Aujourd'hui ont appelle sa le mode M (manuel) mais dans le temps sa s'appelait "semi-auto" car pour avoir la visée
à pleine ouverture (ce qui est largement acquis de nos jour) ont devait ouvrir le diaphragme, faire le cadrage et la mise
au point et ensuite refermer le diaphragme pour déclencher et avoir la bonne exposition
De nos jours plusieurs photographes "d'expérience" disons sa comme celÃ
sont restés accrochés à ce bon vieux
mode d'exposition par réflexe ou bien par illusion de mieux contrôler son exposition!
Sur certaines plates formes ont y lit souvent que le mode des connaisseurs est le mode M et que certains s'en pétent
les bretelles pour afficher leurs compétences
Mais comme ont l'a vu plus haut la compétence tenait plus à l'interprétation de la lecture du posemètre qu'à la façon
dont ont va régler ses paramètres d'exposition!
En réalité avec nos boîtiers modernes et leur mesure matricielle ou multizones, comme on peut le constater les résultats
sont majotitairement corrects et qui plus est ont peut les vérifier en temps réel sur l'écran
Il ne reste donc qu'à décider comment ou avec quel mode d'exposition on va "traduire" l'évaluation du posemètre en
paramètre de prise de vue.
Ont aura donc compris que peut importe le mode, l'exposition sera la même et que la mode ne fait que changer l'endroit
ou ont fixe la poignée de réglage!
En A ont pilote avec le diaphragme et le boîtier réagi en ajustant la vitesse selon le choix de l'opérateur et celui de
l'évaluation du posemètre.
En S ont pilote avec la vitesse et en P ont pilote avec ces 2 paramètre simultanément avec la possibilité de décaler
le programme avec une seule molette.
Et si ont décide de modifier l'évaluation du posemètre la compensation d'exposition se fait en un clin d'oeil!
Alors ont se rend compte que P S A ou M c'est du bonnet blanc blanc bonnet! (hummm... presque)
Si je suis en mode A et que soudainement je veut prioriser la vitesse d'obturation je n'est qu'Ã modifier l'ouverture
et la vitesse va s'ajuster comme je le veut!
L'adoption d'un mode ou l'autre n'est qu'une question de confort si ont veut choisir de fixer une vitesse ou une ouverture
et ainsi ne plus avoir a garder un oeil sur ce paramètre.
En mode P c'est un peu comme si aucuns paramètre n'étaient important et que l'on s'en remet au boîtier qui va toujours
dans ce cas privilégier des vitesses et ouvertures médianes.
Comme souvent ont veut avoir le contrôle sur la profondeur de champ on va utiliser d'instinct la poignée des ouvertures (A)
ou bien ont veut avoir une vitesse qui correspond au sujet donc S.
Pour ces raisons ce sont les modes les plus utilisés.
Dans mon cas je travaille majoritairement "sur le terrain" en mode A car je priorise toujours la pdc.
Pour certaines prises plus pointu et sur trépied je vais alors basculer en mode M.
Pour le studio avec les strobes je suis aussi toujours en mose M.
Nikon Zf, Nikon 24-120 F4 S, Nikon 24-70 F2.8 S, Nikon 105mm macro S, Nikon 200-500.